Dernière mise à jour le 7 mars, 2025 par Martinien
Lorsqu’un stagiaire tombe malade, il doit s’absenter et interrompre temporairement son stage. Cette situation soulève une question importante : doit-il rattraper les heures manquées ? La réponse dépend de plusieurs critères, notamment la durée de l’absence, les exigences de l’établissement et les obligations de l’entreprise. Cet article explique en détail les règles applicables et les solutions envisageables.
Rattrapage des heures après un arrêt maladie : une obligation ?
Un arrêt maladie modifie la durée réelle du stage. Pourtant, la loi ne prévoit pas d’obligation systématique de rattrapage des heures. Plusieurs facteurs entrent en jeu :
- Durée de l’absence : quelques jours d’absence ne posent généralement pas de problème, mais une absence prolongée peut compliquer la validation du stage.
- Exigences de l’école ou de l’université : certains cursus imposent un volume horaire précis pour valider une formation.
- Contraintes de l’entreprise : si le stage repose sur des missions spécifiques, l’employeur peut demander une prolongation pour garantir leur réalisation.
Dans certains cas, l’établissement peut valider le stage sans imposer de rattrapage. D’autres situations nécessitent un ajustement, comme une prolongation du stage ou un stage de remplacement.
Les règles en cas d’arrêt maladie d’un stagiaire
Le statut de stagiaire ne relève pas du Code du travail, mais plusieurs règles encadrent son activité. En cas d’arrêt maladie, voici ce qu’il doit faire :
- Informer l’entreprise et l’établissement dès le premier jour d’absence en fournissant un justificatif médical.
- Vérifier l’impact sur la durée du stage pour savoir si une prolongation devient nécessaire.
- Consulter les conditions de gratification si le stage est rémunéré, car l’employeur peut réduire le montant versé en fonction des heures réellement effectuées.
Aucune loi n’impose au stagiaire de rattraper les heures manquées. Toutefois, si le volume minimum requis pour valider la formation n’est pas atteint, l’établissement peut demander un ajustement.
Quelles solutions pour valider un stage après un arrêt maladie ?
Lorsqu’un arrêt maladie entraîne un retard important, plusieurs solutions permettent de garantir la validation du stage :
- Demander une validation sans rattrapage : si l’absence reste courte, l’établissement peut juger que les compétences ont été acquises malgré tout.
- Prolonger la durée du stage : l’entreprise et l’établissement peuvent convenir d’un allongement du stage pour compenser les heures perdues.
- Effectuer un stage de remplacement : si la prolongation n’est pas possible, l’école peut proposer une autre période de stage dans une structure différente.
Chaque solution dépend des contraintes de l’entreprise et des exigences du diplôme préparé.
Impact sur la gratification du stage
Un arrêt maladie peut aussi modifier le montant de la gratification du stage. Les conséquences varient selon la situation :
- Absence courte : certains employeurs maintiennent la gratification pour éviter des calculs complexes.
- Absence prolongée : l’entreprise ajuste généralement le montant en fonction des heures réellement effectuées.
- Perception d’indemnités journalières : dans certains cas, le stagiaire peut recevoir une compensation s’il remplit les conditions requises.
Avant toute décision, il reste préférable de vérifier la convention de stage et d’échanger avec l’employeur pour éviter toute mauvaise surprise.
Conclusion
Un arrêt maladie ne conduit pas forcément au rattrapage des heures de stage. Tout dépend de la durée de l’absence et des exigences de la formation. Les solutions varient entre validation sans rattrapage, prolongation du stage ou réalisation d’un stage de remplacement. Chaque situation doit être examinée au cas par cas pour garantir une issue favorable au stagiaire.



